Galerie » Les iris

"Et de ces prairies, de ces bois, il me semblait que les sons éoliens d'une
brise matinale m'invitait à descendre sur une terre fortunée.
Je marchais d'un pas ferme quoique blessé par la flèche aiguë du Numide,
ne sachant pas si c'était la voix de la mort qui m'appelait, ou un prodige
terrestre, ou bien une IRIS, qu'un nuage cristallin venait déposer sur le globe,
et que supportait un arc-en-ciel brillant au-dessus des guérêts,
des couleurs de tant de soleils qu'il semblait la soutenir par sa lumière au-dessus du monde."

 

Juliusz Słowacki: "LE ROI-ESPRIT". Poème inachevé. Chant I/XII. Traduit du
polonais par Charles-Edmond Chojecki.